L'interviewer...interviewé

Gérard alias « le petit blogueur » s’est prêté au jeu des questions.
(entre parenthèses l’identité de l’interviewer)

D’où vient cette passion pour le théâtre ? (Nathalie et Franck)
J’ai connu mes premières expériences théâtrales à l’âge de dix ans, dans le cadre des patronages, puis vers dix-sept ans, dans la section « culturelle » d’un club de rugby, et tout cela à Maurs. Puis l’heure de la retraite a sonné, une envie, sûrement un besoin, ont ressurgi, et c’est avec un grand bonheur que j’ai pu renoué avec cette pratique. Un grand regret…pourquoi ai-je attendu si longtemps ?

Quel(s) genre(s) de personnage(s) te verrais-tu incarner avec grand plaisir dans nos prochains spectacles ? (le coach Michel et Jean-Claude)
Je suis ravi des rôles que m’a confié, notre cher Michel, depuis mon arrivée à l’atelier, de l’expert en économie au docteur un peu particulier en passant par un « monsieur de ». Etant de nature plutôt introvertie, je pencherais volontiers pour un personnage un tantinet atypique, voire déjanté.
Pourquoi pas un rôle de « gentil salaud » ou d’un « méchant sympathique » ?
Connaissant le sens aigu de l’observation du « maître », je ne doute pas, un seul instant, qu’il ait déjà, bien en tête (et pour chacun(e) du groupe), des idées de personnages bien définies.

Tu as le choix, entre un rôle comique ou dramatique. Où va ta préférence et pourquoi ? (Michèle)
Entendre rire le public est très jubilatoire pour un comédien, même amateur. Mais un rôle plus sérieux doit le plonger dans un autre univers, qui lui aussi doit être jouissif.

Quelles sensations ressens-tu réellement sur scène lorsque tu joues ? (Gilles)
Après avoir installé le décor, s’être vêtu des oripeaux du personnage, vient le moment de la concentration, chacun à sa méthode (en solo, ou en petit groupe). Les cinq minutes précédant le lever de rideau sont un moment de grande concentration important, tous les acteurs forment un cercle en se prenant la main. Puis les trois coups résonnent, et là, c’est un mélange de grande joie et d’appréhension, cela doit s’appeler le trac, je pense. Ensuite, dès la première réplique : la délivrance. Le ton est donné…et après c’est le pied !

Quel rôle t’as paru le plus difficile à interpréter ? (Sylvie)
Sans aucun doute, l’expert en économie ("Le mariage forcé"). Pourquoi ? Parce que, c’était le premier sûrement. Puis, de jouer ce personnage, pédant et en colère, m’a demandé plus de préparation. Mais grâce aux conseils avisés de Michel…j’ai pris énormément de plaisir. J’attends avec impatience la suite.

Que penses-tu des 3ème mi-temps de nos soirées théâtre ? (Marie-Claire)
Là, je reconnais la passionnée de rugby. Après avoir démonté le décor, ranger les costumes et tout le matériel, arrive le grand moment de convivialité, la fameuse 3ème mi-temps. La bande se retrouve autour d’une table garnie de cochonnailles et de sucreries, enfin la pression retombe (au rugby, elle coule plutôt). Instant privilégié, partagé quelques fois, avec les hôtes d’un soir. Beaucoup de similitudes existent entre une troupe de saltimbanques et le rugby, sport collectif par excellence…néanmoins, et fort heureusement, les 3ème mi-temps « théâtre » revêtent un caractère plus soft, me semble t’il !

Autre chose à ajouter ?

Je voudrais d’abord remercier très sincèrement, le « maître » pour les conseils judicieux prodigués. Un grand monsieur du théâtre qui sait tirer le maximum de nous tous, avec souplesse et rigueur. Et puis, que perdure longtemps cette convivialité au sein du groupe, car c’est toujours, empli de joie, que je rejoins cette bande de saltimbanques.